Musée-Atelier Théo Sicard et Cie

Comment découvrir l’Atelier de Théo

L’Atelier Théo Sicard et Cie est aménagé dans le bâtiment « Atelier d’Art Colombins » situé dans le lotissement du Parc des Colombes, RN 8 La Tourtelle à Aubagne.
Pour s’y rendre: Depuis le centre d’Aubagne par la RN8 en direction de Marseille suivre à droite les voies du tram. Dépasser les poteries RAVEL et, environ 600m plus loin sur la gauche, le « Parc des Colombes ». Pour permettre l’ouverture du portail coulissant bleu, faire défiler sur le cadran jusqu’à Colombins et sonner, le portail s’ouvre. Après être entré prendre la voie montante de gauche puis le premier portail vert sur la droite portant l’enseigne « Atelier d’Art Colombins ».
. moyens et modes de transport: Le nombre de places à l’intérieur étant limité nous demandons les individuelles ne transportant qu’une personne se gareront sur les parkings publics proches, celui de la Californie (150menviron vers Aubagne) ou celui de la Tourtelle (environ 150m vers Marseille).
. Le covoiturage permet un stationnement sur le parking intérieur.
. le transport en commun aussi est extrêmement aisé, en particulier le Tram qui dépose dans des stations proches (Californie et Tourtelle)
Jour et Horaires des visites: L’Atelier « Théo Sicard et Cie » est visitable sur Rendez-vous tous les mercredis après-midi. Il reçoit deux groupes de 12 personnes maximum. Les visites sont accompagnées.La première visite de 14h à 15h30 … la deuxième de 16h à 17h30.
Pour retenir la visite: S’inscrire sur le site mail: theosicard@atelierdartcolombins.fr en précisant le mercredi et l’heure que vous souhaitez. Une réponse est faite en fonction des disponibilités. En cas d’impossibilités nous vous proposerons une date.

L’Atelier-expo

L’Espace « Atelier Théo Sicard et Cie » est aménagé et a été inauguré le 21 avril 2023. Il occupe les planchers-mezzanines réalisées pour l’occasion dans le volume des rampants existants.il est réparti en plusieurs espaces à thème retraçant l’œuvre de Théo mais aussi l’histoire du travail de la terre d’Aubagne à cette période. Il faut se souvenir qu’à la sortie de la guerre (39/45) Aubagne comptait encore 52 usines et ateliers travaillant la terre … et dressait encore plus d’une centaine de cheminées. Théo fut le témoin de cette époque. Il l’a chéri et peint jusqu’à la fin de ses jours. Nous relions l’histoire de ces trois quarts de siècle. Nous avons fait une place aussi à ses amis et proches qui comme lui aimaient l’art de la terre et de la peinture. Aubagne était le lieu propice au développement de ces deux arts devenus complémentaires réunissant Terre et Couleur

Théo Peintre

La Terre. Aubagne la ville qui l’a vu naitre et qu’il n’a jamais quitté est souvent traduite par Théo à travers des lieux choisis et récurrents. Tout cela en relation avec son amour pour la ville radioconcentrique dans laquelle le clocher ou le château domine … tourner et monter dans la densité pittoresque pour atteindre la lumière et la vue … évoquer le virage, thème qui lui est cher… il a souvent traduit la ville par la représentation de sa silhouette.
Aubagne et la terre sous toutes ses formes lui paraissait une évidence et une situation qui ne cesserait jamais, on la travaillait depuis des siècles et lui depuis sa naissance. Il la rencontrait et la traduisait aussi à travers ses paysages dans lesquels la matière terre prenait une place essentielle. Il lui communiquait les dynamiques qu’il affectionnait.
Les personnages que Théo mettaient en scène correspondaient au sien, poète, doux rêveur, détaché de matérialité, émerveillé par tout… comme le « ravi ».
L’Eau. Théo vouait un culte à la transparence de l’eau. Aussi bien à travers les eaux des rivières doublement animées par les remous ou les reflets de la ripisylve. Il sut les traduire dans leur profondeur et leur délicatesse. Mais aussi la mer accompagnée et accrochée aux reliefs et arrière-plans remarquables et reconnaissables… Cassis… La Ciotat… Sanary… Saint-Mandrier… Saint-Tropez … Et encore, les bateaux, barques de pécheurs et remorqueurs ventrus signifiant la force, la détermination et un monde de dur travail, mais aussi les voiliers légers de plaisance ou de régates… les vacances.

Théo et Aubagne au XXe

Les Styles
Théo est né (1911) dans ce début de XXe siècle en pleine transformation des courants artistiques. A la sortie de l’Art nouveau, hygiéniste organique exubérant et fleuri qui avait tellement inspiré son père Louis, il prend sa pleine mesure dans les années 25/39 … avec L’Art Déco. Epoque anti académique prônant la pureté des formes, la symétrie tout en conservant un gout prononcé pour le décor et une liberté festive. Il contribue à ce style, indépendamment de son travail routinier à l’usine, avec des formes et des couleurs nouvelles contrastant avec les traditionnelles productions aubagnaises. Il côtoie Picasso, Fernand Léger mais s’intéresse essentiellement à une technique qu’il est un des rares à pratiquer, le cloisonné ou « cuerda seca ». Elle consiste à cerner au cordon de goudron les éléments du décor, les remplir aux oxydes pour obtenir des effets de couleurs et des scènes particulières. Il reporte cette technique dans sa manière de peindre en relation étroite avec un peintre-ami qu’il admire Auguste CHABAUD appartenant au courant des Nabis. Il transpose cette expression à ses paysages provençaux.
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Comment devenir Théo …

Le cycle de la maitrise ou comment devenir Théo
Mettre les mains dans la terre et maitriser les techniques du tour et du modelage développent la rigueur. Elle délivre le diplôme d’artisan et de géomètre. Cette maitrise associée au façonnage d’une gracieuse génératrice courbe lui confère le titre d’artiste. Mais il doit maintenant imaginer mentalement la couleur et trouver les bonnes correspondances entre les émaux dilués et leur magique transformation par le feu. Il devient alors Vulcain, chimiste et peintre. Théo va, pendant toute sa vie de peintre, utiliser cette pratique des correspondances.
Ce cheminement au fil du temps affine son regard, son dessin, sa peinture pour en arriver à la maitrise parfaite de son art.
C’est ce que nous nous proposons de démontrer, développer pour que chacun fasse l’expérience de son art révélé à travers ce cheminement.
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Théo et ses amis

Théo et ses amis peintres
Théo aux mains d’argent, ange de la nature,
L’atelier était son labeur, sa routine, la production et la reproduction à travers le « poncif »
La nature était son domaine, sa liberté, la paix. Il oubliait le temps mais la partageait avec ses amis peintres PRAT, SANTIAGGI, SIEYES…
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